mercredi 4 juin 2014

Chroniques nécrologiques (suite)


L'hommage qui a été rendu à certaines personnes de Nousty se doit d'être poursuivi. Certes de manière aléatoire, mais prolongé tout de même.
(S'il y avait des noms que vous ne voyez pas apparaître, n'hésitez pas à me le signaler. 
Il est évident toutefois que je ne puis connaître toutes les personnes résidant ou ayant résidé sur le village. Leur nom apparait sur chaque bulletin communal de fin d'année : chacun peut ainsi leur rendre hommage en se souvenant.)

Marie-Louise Bergeret
Maman de famille nombreuse, admirable d'abnégation et de courage, de dévouement accepté sans qu'elle ait conscience de la somme d'affection que cela signifiait. Au terme de  son passage parmi nous, elle aura mérité l'hommage de toute la population.

Arlette Biraben-Debersée.
Arlette était une femme de caractère qui a participé activement à la vie du village. Elle a en effet fait partie de l'équipe qui a monté la bibliothèque et participé encore plus activement à l'exposition sur la mémoire de Nousty où elle a apporté des documents familiaux qui ont démontré son attachement à ce village. Elle n'a jamais cessé de participer aux activités qui s'y déroulaient.
Serge Debersée.
Avec elle, hommage doit être rendu  à Serge qui fut correspondant de presse Sud-Ouest, et de ce fait témoin privilégié de la vie locale. Personne discrète mais efficace, toujours disponible, son souvenir mérite de le compter parmi nous.

Pierrot Cabanne.
Il eut son moment de plaisir en étant cité, avec photo, sur le journal local dans son activité de vannier : "Modeste industrie qu'il pratique pourtant depuis bien longtemps, les photos familiales sont là pour l'attester : sur l'une d'entre elles il pose avec son petit-neveu encore enfant et, trente ans, plus tard, avec son arrière petite-nièce."
 Et si Pierrot est obligé d'approcher un peu plus ses mains de ses yeux pour réaliser ses paniers, c'est pour faire passer à travers son travail manuel toute l'attention et l'affection qu'il apportera à ceux qui seront les utilisateurs privilégiés de ces ouvrages".

Annie Coucurou (Peyrous.)
Un visage doux et souriant qui révéla une force d'âme et un courage qui ont marqué tous ceux qui l'auront accompagné.Pour avoir célébré la vie comme elle seule pouvait le faire,elle aura laissé une émotion sans pareille dans le cœur de chacun. Elle aura apporté le bonheur par delà son départ en suivant de là-haut le mariage de Lionel et Sonia. Pour nous tous, une petite sœur qui s'est révélée une grande dame.

Lucienne Courades.
C'est l'image même de la maman bienveillante, attentive à la vie de sa famille, soucieuse des obligations de la vie à la campagne mais toujours disponible pour accueillir avec une gentillesse sans égal ceux qui franchissaient le seuil de sa maison. Elle fut le témoin de toutes les transformations qui firent évoluer l'exploitation familiale, ainsi que le village - le club de hand, par exemple- sa présence apportant constance et sérénité à ces évolutions.


Annie Desmarets (Daugas)
Annie a connu la vie de  toutes les petites filles de notre village. La maison familiale, au centre du village, fut le cocon familial où elle a passé une grande partie de son existence, avant qu’elle aille construire son foyer bien loin de chez nous. Elle avait plaisir à y revenir jusqu'à ce qu'elle connaisse la même douleur que sa sœur Jeannette.
Marie Daugas.
Elle avait suivi sa fille,Annie, en portant dans son cœur le souvenir de sa terre natale. Il n'a certainement pas du la quitter jusqu'à ses derniers instants.


Jean Diu
Fils du village qui est passé par l'école communale, qui a grandi au milieu des jeunes et puis que sa vie professionnelle a éloigné à Bordeaux. Mais Jean a toujours été fidèle à son village où il venait retrouver ses conscrits pour la fête locale et pour les retrouvailles de ceux de sa génération. Une vie trop vite passée, mais un souvenir qui demeure.

Pierrette Esteben.
Si la discrétion et la gentillesse devaient avoir un visage  ce serait celui de Pierrette. Toujours un sourire et une parole aimable chaque fois qu'on la rencontrait, et toujours au service des autres. Cela suffit à rendre une absence plus difficile à supporter.

Jean-Claude Loustau.
Il était des "grands" quand nous sommes arrivés à l'école. Il fut encore un grand en nous accompagnant lors des études sur Toulouse où il avait entamé sa vie professionnelle. Pour garder le lien avec le village, il pratiquait le handball et nous intégra à son équipe. Puis il est revenu au pays, pour un temps bien trop court pour pouvoir lui redire le plaisir de le retrouver parmi nous.

Jean-Marc Sarthou
Pour des raisons facilement compréhensibles, je n'en dirais pas trop sur Jean-Marc. Il avait le sens de l'humour, mais jusqu'à nous quitter un 1er avril ...

Cette page peut être considérée comme étant sujette à d'éventuelles modifications, au fur et à mesure que je compléterais les portraits des personnes disparues.
Cet exercice se révélant d'une certaine difficulté littéraire, facilement compréhensible ; du moins parce que c'est ainsi que je l'ai voulu, ou que je l'assume.
Ci-dessous, le nom de quelques personnes dont je voudrais associer le souvenir à ceux précédemment réalisés. 


Philippe Laborde, le sympathique restaurateur de l'hôtel des Touristes. Amoureux de la nature, pêcheur, chasseur, amateur de champignons.

Pierre Menjot, qui exerça le métier de maquignon, à la maison Goallardou. Un homme que l'on avait plaisir à saluer et qui savait se faire discret.

Claude Teulé, un peu éloigné de l'autre côté de la route nationale, mais toujours si proche quand il venait retrouver ses amis, au village et à la salle des sports.

Loulou Laborde, le si sympathique et dynamique transporteur, qui accompagna les pérégrinations sportives de nos joueurs et suivit ainsi l'évolution de notre club auquel il resta fidèle, ainsi qu'au village.

Plus récemment :

Jean Pouey-Peyrucq.
Installé dans notre village depuis quelques années, il avait su s'intégrer à la vie de notre communauté au point de s'occuper, avec son épouse, de la boutique du club de hand. Toujours affable, accueillant, le sourire au lèvres, chacun allait le saluer pour mieux profiter de cette gentillesse qu'il ne savait que distribuer à tous.
Il nous a quitté avec la même discrétion qu'il a passé parmi nous. C'est pour cela que son souvenir ne pourra pas nous abandonner.














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