Il est évident toutefois que je ne puis connaître toutes les personnes résidant ou ayant résidé sur le village. Leur nom apparait sur chaque bulletin communal de fin d'année : chacun peut ainsi leur rendre hommage en se souvenant.)
Marie-Louise Bergeret
Maman
de famille nombreuse, admirable d'abnégation et de courage, de
dévouement accepté sans qu'elle ait conscience de la somme
d'affection que cela signifiait. Au terme de son passage parmi nous,
elle aura mérité l'hommage de toute la population.
Arlette Biraben-Debersée.
Arlette
était une femme de caractère qui a participé activement à la vie du
village. Elle a en effet fait partie de l'équipe qui a monté la
bibliothèque et participé encore plus activement à l'exposition sur la
mémoire de Nousty où elle a apporté des documents familiaux qui ont
démontré son attachement à ce village. Elle n'a jamais cessé de
participer aux activités qui s'y déroulaient.
Serge Debersée.
Avec
elle, hommage doit être rendu à Serge qui fut correspondant de presse
Sud-Ouest, et de ce fait témoin privilégié de la vie locale. Personne
discrète mais efficace, toujours disponible, son souvenir mérite de le compter parmi nous.
Pierrot Cabanne.
Il eut son moment de plaisir en étant cité, avec photo, sur le journal local dans son activité de vannier : "Modeste industrie qu'il pratique pourtant depuis
bien longtemps, les photos familiales sont là pour l'attester : sur l'une
d'entre elles il pose avec son petit-neveu encore enfant et, trente ans, plus
tard, avec son arrière petite-nièce."Et si Pierrot est obligé d'approcher un peu plus ses mains de ses yeux pour réaliser ses paniers, c'est pour faire passer à travers son travail manuel toute l'attention et l'affection qu'il apportera à ceux qui seront les utilisateurs privilégiés de ces ouvrages".
Annie Coucurou (Peyrous.)
Un
visage doux et souriant qui révéla une force d'âme et un courage qui ont marqué
tous ceux qui l'auront accompagné.Pour avoir célébré la vie comme elle
seule pouvait le faire,elle aura laissé une émotion sans pareille dans
le cœur de chacun. Elle aura apporté le bonheur par delà son départ en
suivant de là-haut le mariage de Lionel et Sonia. Pour nous tous, une
petite sœur qui s'est révélée une grande dame.
Lucienne Courades.
C'est
l'image même de la maman bienveillante, attentive à la vie de sa
famille, soucieuse des obligations de la vie à la campagne mais toujours
disponible pour accueillir avec une gentillesse sans égal ceux qui
franchissaient le seuil de sa maison. Elle fut le témoin de toutes les
transformations qui firent évoluer l'exploitation familiale, ainsi que
le village - le club de hand, par exemple- sa présence apportant
constance et sérénité à ces évolutions.
Annie Desmarets (Daugas)
Annie
a connu la vie de toutes les petites filles de notre village. La
maison familiale, au centre du village, fut le cocon familial où elle a
passé une grande partie de son existence, avant qu’elle aille construire
son foyer bien loin de chez nous. Elle avait plaisir à y revenir
jusqu'à ce qu'elle connaisse la même douleur que sa sœur Jeannette.
Marie Daugas.
Elle
avait suivi sa fille,Annie, en portant dans son cœur le souvenir de sa
terre natale. Il n'a certainement pas du la quitter jusqu'à ses derniers
instants.Jean Diu
Pierrette Esteben.
Si
la discrétion et la gentillesse devaient avoir un visage ce serait
celui de Pierrette. Toujours un sourire et une parole aimable chaque
fois qu'on la rencontrait, et toujours au service des autres. Cela
suffit à rendre une absence plus difficile à supporter.Jean-Claude Loustau.
Il était des "grands" quand nous sommes arrivés à l'école. Il fut encore un grand en nous accompagnant lors des études sur Toulouse où il avait entamé sa vie professionnelle. Pour garder le lien avec le village, il pratiquait le handball et nous intégra à son équipe. Puis il est revenu au pays, pour un temps bien trop court pour pouvoir lui redire le plaisir de le retrouver parmi nous.
Jean-Marc Sarthou
Pour des raisons facilement compréhensibles, je n'en dirais pas trop sur Jean-Marc. Il avait le sens de l'humour, mais jusqu'à nous quitter un 1er avril ...
Cette page peut être considérée comme étant sujette à d'éventuelles modifications, au fur et à mesure que je compléterais les portraits des personnes disparues.
Cet exercice se révélant d'une certaine difficulté littéraire, facilement compréhensible ; du moins parce que c'est ainsi que je l'ai voulu, ou que je l'assume.
Ci-dessous, le nom de quelques personnes dont je voudrais associer le souvenir à ceux précédemment réalisés.
Pierre Menjot, qui exerça le métier de maquignon, à la maison Goallardou. Un homme que l'on avait plaisir à saluer et qui savait se faire discret.
Claude Teulé, un peu éloigné de l'autre côté de la route nationale, mais toujours si proche quand il venait retrouver ses amis, au village et à la salle des sports.
Loulou Laborde, le si sympathique et dynamique transporteur, qui accompagna les pérégrinations sportives de nos joueurs et suivit ainsi l'évolution de notre club auquel il resta fidèle, ainsi qu'au village.
Plus récemment :
Jean Pouey-Peyrucq.
Installé dans notre village depuis quelques années, il avait su s'intégrer à la vie de notre communauté au point de s'occuper, avec son épouse, de la boutique du club de hand. Toujours affable, accueillant, le sourire au lèvres, chacun allait le saluer pour mieux profiter de cette gentillesse qu'il ne savait que distribuer à tous.
Il nous a quitté avec la même discrétion qu'il a passé parmi nous. C'est pour cela que son souvenir ne pourra pas nous abandonner.
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