La communauté villageoise de Nousty avait tenu à célébrer
cette date anniversaire de manière particulière.
La célébration religieuse du dimanche fut rehaussée par
la présence des drapeaux des Anciens Combattants.
La cérémonie du 11 novembre
fut honorée par une assistance nombreuse, comme à l'accoutumée.En plus de
l'émotion et du recueillement de cette commémoration, il y eut la participation
effective des jeunes de l'école du village, qui firent l'appel des morts et
lurent quelques lettres de soldats des tranchées, avant d'interpréter la
Marseillaise reprise par tous les présents.
Claude Borde-Baylacq, maire de Nousty, donna lecture de
la lettre du ministre des Anciens Combattants. Gérard Caubet, président des
Anciens Combattants, raconta ce que furent les années de guerre, en particulier
pour notre village, où 6% de la population fut tuée contre 3 % de moyenne nationale.
Une gerbe de fleurs fut déposée au pied du Monument aux Morts par Raymond Candorré.
A l'occasion du vin d'honneur qui suivit la cérémonie, tous ont pu aller parcourir l'exposition mise en place dans la Maison pour Tous, grâce à la collaboration de l'ACLAN et les Anciens Combattants.
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"Le dernier survivant de 14".
Le spectacle du vendredi soir a d'abord été vu par les enfants de l'école venus également parcourir l'exposition.
Spectacle organisé par l’Association Culture et Loisirs
à Nousty
« Le dernier survivant de quatorze »
D’après le roman d’Henri-Frédéric Blanc
Mise en
scène de Léandre Arribes
Production
« Le Lieu » - 64320 – Bizanos
Siret :
49360006800024
Licences professionnelles 107070, 1070971
L’auteur :
Né à Marseille, en 1954, Henri-Frédéric
Blanc est l’auteur d’une douzaine de romans, de « l’Empire du
sommeil » (Actes Sud, 1989), aux « Jeu de massacre » (Actes Sud,
2006), en passant par « Le lapin exterminateur » (Le Serpent à
Plumes, 1999), « Sous la
dalle » (Editions du Rocher, 2002) ou « Pourritures terrestres »
(Editions du Rocher, 2005).
Il écrit aussi des nouvelles, des pièces de
théâtre, des poèmes et des pamphlets. Plusieurs textes ont été adaptés au
cinéma, à la télévision et au théâtre, dont « Printemps dans un jardin de
fous » (Avignon, 2004) et « Discours de réception du diable à
l’Académie française » (Marseille, 2005)
Malgré un doctorat de lettres, il fait de nombreux
petits métiers avant de se consacrer exclusivement à la littérature. Il vit
actuellement à Aix-en-Provence.
La pièce :
Il s’agit d’une adaptation théâtrale du roman
« Le dernier survivant de quatorze » (1999) d’Henri-Frédéric Blanc,
publié aux éditions du Rocher, créée pour le centenaire du début de la guerre
14-18.
Le spectacle est labellisé par l’Etat
« Mission du centenaire 14-18 »
Durée : 55 min. env.
Le fil narratif s’appuie sur le témoignage fictif
du dernier survivant de la Grande Guerre à une jeune fille, sur son lit
d’hôpital. Il retrace sa jeunesse insouciante, l’euphorie du départ vers
l’aventure… jusqu’aux terribles combats, les morts et la naissance de la peur.
C’est avant tout un texte très documenté et
vivant, empreint de poésie, d’ironie et d’une éternelle jeunesse. L’univers
décrit par le personnage principal fourmille d’images et est un appel à la paix
face à la bêtise des hommes.
Le parti
pris de l’adaptation théâtrale a été de conserver les deux univers opposés
décrivant la jeunesse insouciante d’avant la guerre en province et l’enfer des
tranchées, la peur qui marque à jamais pour mettre en avant la vie et l’espoir.
Le personnage de la jeune fille est mis de côté au
profit d’une interaction dramatique avec le public.
Le dispositif scénique est bâti à la croisée de la
création plastique et du théâtre, comme s’il s’agissait de faire témoigner un
monument commémoratif, le rendre vivant.
Il s’agit d’un spectacle tout public, créé dans le
cadre de la Mission du Centenaire en lien avec les Archives Départementales et
l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Il est diffusé au sein des établissements
scolaires du département 64. Un échange est proposé, à l’issue du spectacle,
avec le public.
La Compagnie « Le Lieu » :
La pièce s’inscrit dans une démarche d’accès à la
culture pour tous, une sensibilisation artistique au service du Devoir de
Mémoire.
La Compagnie « Le Lieu » poursuit déjà
un travail dans ce sens autour de l’Art dans les Camps de Concentration et le
théâtre politique de Brecht avec l’Amicale du Camp de Gurs à destination des
collèges et lycées du département.
Il paraît essentiel, à la Compagnie, de mêler l’art et l’histoire
dans une démarche citoyenne et d’avenir.
En complément :
Une
exposition de l’ONAC : « Aux
heures graves – Eté 14 – Eté 15 »
Cette exposition, destinée à mettre en valeur des
archives familiales liées aux régiments et aux soldats basques et béarnais du
début de la Grand Guerre, sera installée
- dans la Maison Pour Tous - du jeudi 13 novembre
au dimanche 23 novembre, en partenariat entre l’Association Culture et
Loisirs à Nousty, et l’Amicale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de
Nousty.
Jannine
Guillemin
Présidente de l’Aclan
NOUSTY – Spectacle.
"Le dernier survivant de 14".
L'association Culture et Loisirs à Nousty propose, le vendredi
14 novembre 2014, à 21 h, salle de la Maison pour Tous une adaptation théâtrale
du roman « Le dernier survivant de quatorze » (1999) d’Henri-Frédéric
Blanc, créée pour le centenaire du début de la guerre 14-18.
La mise en scène est signée Léandre Arribes, production
« Le Lieu » à Bizanos.
Le spectacle est labellisé par l’Etat « Mission du
centenaire 14-18 ».
Le fil narratif s’appuie sur le témoignage fictif du
dernier survivant de la Grande Guerre à une jeune fille, sur son lit d’hôpital.
Il retrace sa jeunesse insouciante, l’euphorie du départ vers l’aventure…
jusqu’aux terribles combats, les morts et la naissance de la peur.
Il s’agit d’un spectacle tout public, créé dans le cadre
de la Mission du Centenaire en lien avec les Archives Départementales et
l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Il est diffusé au sein des établissements scolaires du
département 64. Un échange est proposé, à l’issue du spectacle, avec le public.
En complément, le public pourra parcourir l'exposition de
l'ONAC : "Aux heures graves-Eté 14 – Eté 15".
Il est bien connu que les guerres sont faites pour faire souffrir les hommes et rendre les femmes malheureuses.
Le spectacle "Le dernier survivant de 14", dans une mise en scène minimaliste, également servie par la sobriété du jeu de l'artiste et la puissance des mots qu'elle délivrait, a transposé les spectateurs dans l'univers morbide de cette guerre. Son élocution prenante, entrecoupée de silences saccadés, prenait au cœur, faisant de chacun le témoin de son parcours et le complice dans ce cauchemar permanent. Seul un visage,comme figé dans un tableau aux lueurs troublantes, parfois surgissant, accusateur, dans la lumière, parlait au silence des spectateurs, et leur criait ses cruelles vérités.
Un rideau de sang, derrière lequel des mains s'agitaient, enfin la silhouette hiératique de cette femme noire, à la fois mère, épouse, sœur, fille : des images, des mots qui ont frappé au plus profond.
Encore une fois, un regret : celui de l'affluence mesurée des spectateurs à ce spectacle. De même que la faible fréquentation de l'exposition sur cette période.
1914 - 2014 : c'est loin un siècle !